Malgré les apparences, il ne sera pas question de mathématiques aujourd'hui mais de relations ! Ce n'est pas toujours simple de savoir comment se positionner face aux autres, et pourtant cela conditionne tout !
Dode Renard nous aiguille sur les dynamiques relationnelles.C'est l'a priori finalement que j'ai de cette relation qui va conditionner la relation.
Plus je suis dans une position de vie "plus plus", positive, plus je vais induire chez l'autre le fait de se mettre dans cet état d'esprit.Eric Berne définit 4 positions de vie :
- Je suis ok / tu es ok (+/+),
- Je ne suis pas ok / tu es ok (-/+)
- Je suis ok / tu n'es pas ok (+/-)
- Je ne suis pas ok / tu n'es pas ok (-/-)
En fonction de la combinaison que nous adoptons, va naître une certaine dynamique relationnelle.La posture, c'est une attitude.
Donc, évidemment, quand on va avoir telle ou telle posture, par exemple corporelle, on va avec la communication non verbale, bombarder l'autre de messages sans même nous en rendre compte et sans même que l'autre, d'ailleurs, ne s'en rende compte.
Donc ça, c'est quand même intéressant à avoir en tête.
Et puis, je pense surtout que la posture ou l'attitude qu'on a, qui va peut-être être visible ou qui va pouvoir être perçue d'un point de vue de l'observation et du corps, elle est aussi très liée à notre posture intérieure.
C'est essentiel, dans la qualité de nos relations, d'être connecté à notre posture intérieure.
Autrement dit, puisque les relations, ça se passe à plusieurs, la posture que je vais avoir, elle va avoir de l'impact sur la relation.
Et donc sur le résultat de la relation.
Donc, quand je suis en relation, et bien finalement à l'intérieur de moi, quelle posture intérieure j'ai, et vis-à-vis de moi et vis-à-vis de l'autre ?
Et la combinaison de ces deux éléments, ça va donner une certaine dynamique relationnelle.
On peut s'accorder plus ou moins de valeur, donc on va qualifier de « plus » ou de « moins ».
On peut accorder « plus » ou « moins » de valeur à l'autre.
Et de cette combinaison va naître une certaine dynamique.
Donc si je m'accorde de la valeur, si je considère que j'ai le droit d'être là, je suis légitime sur le sujet, par exemple, où j'ai le droit de donner une idée ou c'est normal que ce soit moi qui le fasse et puis je suis suffisamment intelligent ou capable de le faire, ce qui ne veut pas dire que je me surestime, ou que je me prends pour une star, on est bien d'accord, mais en toute humilité que je suis capable, je m'accorde de la valeur.
J'accorde aussi de la valeur à mon interlocuteur. Non pas que je le trouve forcément incroyable ou génial sur le sujet, peut-être même que je ne l'aime pas d'ailleurs, mais en tout cas, je considère que sur le sujet, on va pouvoir interagir ensemble, et bien j'ai un a priori positif de cette relation.
Je suis dans un état d'esprit, dans une posture, dans une dynamique, et vis-à-vis de moi et vis-à-vis de l'autre, qui va créer cette capacité de coopération.
Toutes les combinaisons sont possibles.
Je peux aussi m'accorder peu de valeur et donc trop m'effacer dans la relation et donner trop d'importance à l'autre. Je peux aussi être au contraire dans une position de supériorité vis-à-vis de l'autre.
M'accorder beaucoup de valeur sur le sujet ou dans la situation et puis en accorder peu à l'autre.
Et puis aussi, évidemment, m'accorder peu de valeur, accorder peu de valeur à l'autre. Et ça, ça crée une dynamique, évidemment, qui est assez possiblement assez mortifère.
Je pense que dans une relation, chacun est responsable de 100% de la relation.